Taipei et Jiufen, jour 2. Je t’ai déjà dit que Taïwan, c’est bourré de vie. Et encore, tu n’as pas vu les marchés. Donc, voici les marchés qui m’ont fait aimer Taïwan.
Taïwan, c’est un miracle économique récent. Cela a eu pour conséquence une urbanisation dense et rapide. Cependant, toutes les mentalités n’ont pas forcément évolué aussi promptement. Mon ami autochtone aime à dire que Taïwan, c’est une population de paysans dans un pays ultra moderne. Tout ça pour dire que, même au pied des immeubles, on trouve des marchés. Il n’y a pas à chercher bien loin ; du moment qu’on sort des monuments et qu’on évite les districts financiers, il y a de quoi voir et admirer la vie qui grouille dans tous les sens. Et manger ! (Gras.) Taïwan est le paradis de la street food. Bonus : sur les quatre marchés que je te montre, tu ne verras aucun touriste dans les deux premiers d’entre eux. Note ça sur tes tablettes si tu veux vraiment changer d’air !
Marché de Jingxin Street
Nous voici dans un quartier sans attraction particulière. Quoi de mieux pour se plonger dans le quotidien des Taïwanais ? Après un petit déjeuner consistant (et gras), ancienne habitude du travail dans les champs oblige, mes hôtes m’amènent dans le marché de leur quartier. Ici, pas de touriste, pas de joli vitrine. Que du vrai. Que du dépaysement ! Mais diable, quel est ce produit, là ?
Marché aux puces de Fu-He
Pour qui trouve le marché de Jingxin trop conventionnel, j’ai mieux : le marché aux puces de Fu-He. Ici, moins d’alimentaire évidemment, quoiqu’on puisse aussi y manger (gras.) On y trouve, euh… de tout. Des trucs et des machins, des choses et des babioles, même des bidules ! Je ne pense pas qu’il soit scientifiquement possible de dresser la liste des objets vendus ici. Un joyeux capharnaüm s’étale dans des centaines de stands où se côtoient les classes populaires de la capitale. Certains seront même surpris de me voir ; mais que peut bien venir faire un touriste ici ? En plus, le soleil arrive !
Jiufen
Jiufen n’est pas un marché. C’est une ville. D’une part, une ville qui se mérite, après une longue route en scooter ayant nécessité un sérieux remontant à base de médicament à réveiller un pachyderme et d’energy drink. D’autre part, une ville qui a connu une époque dorée à partir des années 1890 grâce aux mines… d’or. Bien qu’elles déclinent puis ferment leurs portes dans les années 1970, Jiufen surfe sur son potentiel touristique : situation à flanc de montagne et échoppes traditionnelles. La ville submergée de touristes connaît finalement une deuxième période dorée. Jiufen est un marché géant. Évidemment, on y mange (gras). Bien que l’attraction principale soit la vieille rue (aka Jishan Street) bordée de boutiques et le grand escalier, il est judicieux de partir fouiller les alentours où l’on peut croiser de coquets passages et la première salle de cinéma de l’île. Autre truc judicieux : y aller par beau temps, histoire de profiter de la vue sur l’océan depuis les montagnes. Satané soleil ! Ce n’est pas le brouillard que nous affrontons, nous avons littéralement la tête dans les nuages.
Shilin night market
Que se passe-t-il le soir, dans un pays où il y a des marchés à profusion et où la bouffe coûte que dalle ? Bingo, il y a plein de marchés de nuit dans lesquels manger (gras), mais pas que ! Le marché de nuit de Shilin est le plus connu ; le plus touristique aussi. Même s’il est à faire, je ne peux que chaudement recommander d’en faire d’autres ; j’aurai bien quelques adresses à te refiler 🙂
Finalement heureusement que les gens et la nourriture compensent la météo.
Heureusement 🙂
WoW… Lampions et façades dans la brume… Rivière de théières… Gros gros coup de coeur pour Jiufen ! Il y en a trop pour se contenter d’un seul visionnage… Il faudrait vraiment que tu exposes héhéhé !
Entièrement d’accord !