Tōkyō, jour 11. Pour ma dernière visite japonaise, j’ai choisi de prendre un ultime bain de hanami au milieu des sakura au Parc d’Ueno, Ueno Onshi Kōen pour les puristes. C’est cliché, mais c’est diablement jouissif.
D’ailleurs, je fais fi de ma rigueur habituelle. Je pourrais parler des musées du parc ; mais je n’en ai même pas pénétré un seul. Je pourrais détailler les multiples temples et sanctuaires parsemés au milieu des cerisiers, à savoir Kan’ei-ji, Kiyomizu Kannon, Ueno Toshogu, Bentendo et Ueno Daibutsu ; mais qui lirait le détail ? Le lac, l’université ; à quoi bon ?
Il y a d’autres choses plus importantes aujourd’hui. D’abord, c’est que le parc d’Ueno est étendu, avec presque 54 hectares. Le nombre d’arbres est tout aussi impressionnant puisqu’on y compte environ 8 800 spécimens, dont nombre de nos fameux cerisiers. Enfin, tout ce que j’ai cité plus haut contribue à faire du Parc d’Ueno un spot de prédilection pour les Japonais et les touristes pendant le hanami. Il y a des fleurs de sakura à contempler, des curiosités à chasser et de la bonne chère à partager. Et surtout plein, plein de sourires et de bonne humeur. C’est cliché. Mais c’est jouissif.
Je quitte Tokyo par là où je suis arrivé, par Ueno, le cœur gros. Ce n’est pas bien grave, j’y retournerai. Et rassure-toi cher lecteur, il me reste encore quelques clichés japonais. Bientôt, on parle fourre-tout et, encore, bagnole !