Dernier article japonais. Après les contributions touristiques et culinaires, il me fallait bien parler de bagnole. Hein ? Déjà fait ? Quand on aime, on ne compte pas.
Taxi
Que faire au Japon ? Prendre le taxi. Histoire de comprendre pourquoi Uber n’a pas fonctionné là-bas. La raison ? Leurs taxis sont mieux que nos Uber.
Au début, ces vieilles berlines sont déconcertantes. Quelque chose comme 90 % du dense parc est composé de Toyota Crown et de Nissan Cedric tout droit sorties des années 1980, même pour les exemplaires quasi neufs. On comprend assez vite une fois à l’intérieur, après que le chauffeur vous ait ouvert la porte grâce à une commande depuis son siège. Ces antiquités dépassées sont moelleuses et, sécurité dépassée oblige, spacieuses. Oublions le kitsch des napperons au crochet qui recouvrent les sièges pour pointer ce qui fait plaisir. L’état et la propreté des véhicules sont irréprochables. Le chauffeur aux gants blancs fera tout ce qui est en son pouvoir pour vous satisfaire. Son humeur est calée entre le cordial et le jovial. Refuser une course est hors de propos. Des câbles permettent de charger son téléphone. Les autres usagers ne sont pas prétextes à l’insulte. Les cartes sont acceptées pour payer, même les passes de transport. Une « erreur » de trajet est fortuite ici, provoquant excuses du chauffeur et réduction sur le prix de la course.
Mon taxi est fantastique.
Parking
Quand y’a pas de place, y’en a quand même ! Il n’y a plus de m² ? Pas grave, il y a des m³.
Car spotting
La bagnole représente bien quelques uns des paradoxes de l’archipel. Faute de place, cette dernière étant taxée en conséquence, les voitures sont minuscules. Culture policée oblige, l’économie prime sur la performance. Sous couvert de modernité et d’écologie, et parce que ça fait du bien pour l’économie, les propriétaires sont incités à renouveler souvent leur véhicule. Quant au diesel, il est réservé aux poids lourds Enfin, l’héritage culturel fait que l’immense majorité des voitures sont japonaises, les grands constructeurs ayant des catalogues outrageusement étoffés pour répondre à tous les besoins.
Alors, un triste paysage automobile composé de boites à roues ? Que nenni. Comme pour la mode, comme vu à Daikokufuto, l’excès de standardisation conduit les constructeurs pour certains modèles et quelques propriétaires à verser dans l’extrême inverse, même si on ne croise pas des Supra et Skyline à chaque coin de rue. Et c’est frais. J’ai même croisé quelques voitures françaises, pourtant plus rares que les prestigieuses Allemandes. Des choses très classiques chez nous et qui font terriblement exotique là-bas : une 106, quelques 206 et 207 CC, deux C5, de la Clio (dite Lutecia) et Megane, et… A ton avis, quelle franchouillardeté kawai a le plus séduit le Japon ?
J’ai vu trois Kangoo. Si un jour on m’avait dit que je mettrai le Renault Kangoo en exergue sur MCALP. Fichtre.
J’ai un faible pour la Daihatsu Mighty Boy. Et toi, c’est laquelle ta préférée ?
La mcalp-mobile aurait été chez elle …
Bonjour,
Je suis le proprio de cette belle Maserati jaune que vous avez photographié au Japon, je recherche l’ancien propriétaire et je demandais si vous auriez d’autres photos ? MERCI
-Ludo-
Bonjour Ludo,
Je viens de vérifier mes archives, je n’ai pas d’autre info ou photo sur cette belle Maserati !