Reportage exclusif : la crue de la Seine n’a pas eu lieu qu’à Paris. Ainsi, me voici à Poissy. Oui, parce que « pisciacais » c’est le gentilé de Poissy. Non, moi non plus je ne le savais pas. Et poisseux… Bah, vue la couleur de l’eau, hein.

Et puis, tu n’es pas lassé•e de voir des images de Paris et du zouave du pont de l’Alma ? Moi, si.

Bienvenue à Poissy-sous-Seine !

Manteaux, bottes, chapeaux. Ou même fourrure. Ou chien méchant ? Chacun s’est préparé au déluge du millénaire. Quant à moi, j’ai trouvé un gâteau japonais qui m’a donné plus de force qu’un vulgaire bout de tissu. Quand la madeleine de Proust devient dorayaki de Murakami… En avant pour affronter les éléments !

Finalement, une crue est un spectacle de la nature comme un autre : on est toujours un petit paquet à s’émerveiller devant. Je n’aurais pas cru que cette charmante bourgade de la zone 17 puisse avoir autant de badauds.

Et c’est comment à Carrières-sous-Poissy, le long de ce chemin qui longe l’autre rive de la Seine ? Humide, évidemment. Nos pieds s’enfoncent parfois dans la terre de façon surprenante. Dire que je reportais pour la première fois après passage à la machine les chaussures massacrées à la Color Run. Les aléatoires étendues d’eau ne nous laissent pas le choix de la direction. Plus loin, un mur ; des végétaux. Un barbelé ; des toiles d’araignées. Puis, un nouvel étang surprise sur notre chemin.

Tôt ou tard, la nature reprend ses droits. Toujours. Et plus c’est tard, plus c’est violent. Les amateurs de bétonnage à tire larigot comprendront-ils un jour ?

Retour à Poissy. Il y a un qui apprécie drôlement la crue. Finalement, cette chagasse de nature est autrement plus vivante que nous.

Merci à Anne pour l’humide après-midi.

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