Ce dimanche 17 avril se tenait la 3e édition parisienne de la Color Run à laquelle ont participé 30 000 joyeux drilles. Enfilez vos chaussures honteuses bonnes pour la poubelle, on va manger de la couleur comme dans une publicité Sony Bravia !
La recette pour faire une Color Run est assez simple. Prenez plein de participants que vous allez faire courir tout en leur disant que l’important n’est pas de courir, mais de participer s’amuser. D’ailleurs, le parcours ne fait que 5 kilomètres. Il est essentiel pour la suite de la préparation de les habiller de blanc. Car à chaque kilomètre, il vous faudra saupoudrer abondamment de poudre colorée, avec un staff qui pousse vos participants à faire les andouilles, et une sono « motivante ». En guise de touche finale, balancez sans retenue tous vos restes de sono et de poudres. Pour le reste, les participants se chargeront de donner vie au mélange : batailles de poudre, selfies dans à même le sol, dans lequel on se roule allègrement pour se parer de couleurs. J’ai même croisé une demande en mariage. Et peu importe que la pluie s’invite.
Bref, c’est délicieusement crétin.
Cette année, c’était tentative photographique. Précaution d’usage pour ceux qui veulent des photos colorées : protégez votre matériel ou prenez-en un qui ne craint pas la poussière. Pour ma part, je m’y suis retrouvé avec mon ancien reflex, vu que mon très cher Sony A77 Mark 2, et sa robustesse de suppositoire ayant pris un coup de chaud, fait actuellement une virée au SAV. Ancien reflex donc, à l’autofocus aussi véloce que le Père Fouras sous anxios et à la dérive des couleurs aussi grossière qu’une fraude levalloisienne.
Bref, l’an prochain je participe à la course, ce sera moins compliqué.
Vous avez remarqué comme les gens heureux sont beaux ?
Site internet : http://thecolorrun.fr/