Tōkyō, jour 10. À la base, je voulais faire une folle soirée à Roppongi. Comme il me fallait quelque chose de calme, c’est finalement soirée posée à Odaiba. Odaiba ?
Odaiba, c’est une île artificielle dans la baie de Tokyo ; encore une. À son achèvement en 1853, elle constitue l’une des six forteresses destinées à protéger la capitale. Sa forme actuelle date de l’exposition universelle de Tokyo de 1985. Aujourd’hui, elle abrite des centres commerciaux, des bureaux, des musées, une grande roue, des parcs, et même des sources d’eau chaude.
Puis, il y a une plage avec vue sur la baie de Tokyo et le Rainbow Bridge. Outre son éclairage… multicolore, à partir d’énergie emmagasinée pendant la journée, il a pour particularités d’offrir la traversée entre Tokyo et Odaiba par route, monorail et voies piétonnes, et de se terminer côté ouest par un virage à 270 degrés, faute de place. Mono… D’oh ! Bref, quoi de mieux qu’admirer la fin de journée depuis ce spot ?
Et après cet épisode tranquille ? Se replonger dans une fourmilière japonaise, pardi ! On m’avait conseillé la salle d’arcade Sega Joypolis. Oui, une salle d’arcade toute dédiée à Sega. Des petits Sonic partout, des machines d’arcade toute farfelues, et des attractions jouant un peu plus dans le gigantisme ; c’est comme un mini Disney en fait. Cela vaut-il le détour ? Franchement, bof. Je ne le conseille que pour les fans, vues les autres attractions de l’île.
Mais pourquoi n’ai-je pas fait le Toyota Mega Web ou une source d’eau chaude ? Qu’importe, les discussions nocturnes de l’auberge de jeunesse achèveront agréablement la journée. Et puis, j’aurais posé mes fesses dans une Toyota Sprinter Trueno AE86, et c’était incroyablement fun !
Est-ce qu’il y avait encore un R-360 chez Sega ou pas ?
Pas en tant que tel, ce qui y ressemblait le plus sont les drôles de bestioles Transformers 🙂
Mince, faut qu’il y retourne…