Tōkyō, jour 10. Aujourd’hui, promenade tranquille dans le centre de Tōkyō. Centre qui est occupé, sans surprise, par… Tiens, tu as idée de ce qu’on y trouve, au centre de la capitale japonaise, toi ? Lance-toi, je prends les paris !
Calme journée. Après un retour d’Osaka à grande vitesse, la découverte d’une nouvelle auberge de jeunesse aux rencontres multiples, une nuit de fol… Un coucher tôt à cause de ma convalescence, c’est un programme léger que je poursuis. Mes pas me font déambuler dans l’arrondissement de ma pension (la 6e depuis le début du séjour !) : Akasaka. Quartier résidentiel et commercial, il présente quelques intérêts peu photogéniques : une situation centrale pour dormir, la proximité avec l’arrondissement de Roppongi pour sortir, quelques gratte-ciel et… Oh, un temple ! Ce coquin de Hie-jinja et ses torii me rappelle agréablement le Fushimi Inari-taisha de Kyoto.
Ensuite, Chiyoda. J’entre par le quartier des institutions. Bâtiments étendus, présence policière, puis des grosses bagnoles et des taxis. Bof.
Mais au milieu de Chiyoda, en plein cœur de Tokyo, est érigé le palais impérial. Forteresse verdoyante et fleurie, elle est encerclée par des canaux. Et quand il s’agit d’arpenter les chemins bordant canaux et jardins du palais pour éventuellement trouver des accès, on s’aperçoit que l’étendue de la zone est impressionnante. Et vachement appréciée par les Japonais qui adorent s’y promener. Je suis curieux de voir le palais, qui possède une histoire typiquement japonaise : détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments ont été reconstruits à l’identique en 1968. Je réussis enfin à pénétrer les jardins est qui constituent, comme souvent à Tokyo, une gigantesque étendue de verdure fort appréciable dans cette ville hyperactive.
Bon à savoir : le palais n’est ouvert au public seulement 2 jours par an. Après une longue marche, je pensais avoir été trop crétin pour trouver l’entrée. Je parlais de calme convalescence ?