Tōkyō, jour 5. Shibuya, tout le monde connaît. Si ami lecteur, tu connais. Peut-être pas de nom, je te l’accorde. Mais tu connais, je t’assure. Si si, viens voir ! Mais viens ! Il y a même de choupis animaux.

Shibuya, c’est un des 23 arrondissements spéciaux de Tokyo. Aujourd’hui, on ne s’intéresse pas à tout ça, seulement au quartier d’affaires autour de la gare de… Shibuya. C’était facile, là.

Mais Shibuya, ce n’est pas un quartier d’affaires façon la Défense. En plus de la jungle de tours et de bureaux tels qu’il en existe à divers endroits de l’agglomération, c’est aussi une concentration folle de magasins. Oui, un peu comme à divers endroits de l’agglomération. Mais en pire ! Comme je ne suis pas allé à Tokyo pour faire les magasins, j’ai sûrement raté des curiosités. Bof. J’ai quand même acheté un truc ici. Une pile. Pour la télécommande de mon appareil photo. Tu sais, ces piles boutons qui coûtent horriblement cher. Elle m’a coûté 220 yens. Soit 1,80 €. Les magasins français ne nous prendraient pas pour de bonnes grosses truffes des fois ?

Je disais donc dans mon chapeau, Shibuya tu connais. Une des images d’Épinal de Tokyo, c’est ce grand carrefour, avec le passage piétons en diagonale, le tout foulé par des centaines des personnes alors que tous les feux sont au rouge pour les véhicules. Le petit nom de cet endroit ? Shibuya crossing. Ce fameux carrefour est situé juste à la sortie d’une gare… Qui a dit « de Shibuya » ? Ce carrefour est donc situé à une sortie d’une gare joliment fréquentée, sortie nommée Hachikō Exit. Hachikō y a même sa statue.

Hachikō ? C’est un un chien célèbre. Né en 1924, il a quotidiennement accompagné le matin et est venu chercher le soir son maître à la gare de Shibuya. Au décès de ce dernier en 1925, Hachikō continue de l’attendre tous les jours jusqu’à sa propre mort, 10 ans plus tard. L’histoire émeut tellement le Japon que Hachikō assiste à l’inauguration de sa statue en 1932. Aujourd’hui, c’est le point de rendez-vous du quartier et un lieu où les amoureux se jureraient fidélité. Et si un chat avait aujourd’hui repris le flambeau ? On dirait bien que le chat que j’y ai vu le jour de ma balade est le même que celui qui se déplace seul dans le métro depuis 3 ans, tout en respectant les règles de bienséance des transports publics. Ce soir là, il épatait les badauds, au calme. Ne te méprends pas, il y a en permanence des dizaines de personnes autour de la statue !

S’il y a un truc qui m’a scié au Japon, c’est que même dans les endroits les plus urbanisés et potentiellement « froids », on y trouve toujours une touche d’humanité, de spiritualité, ou de poésie fort bienvenue.

Le Shibuya crossing te plaît ? Clique ici pour le voir en direct !

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