Kyōto, jour 7. Arrivé pendant la nuit sous la pluie, après une nuit peu reposante dans une capsule étrange, le marché Nishiki voisin de l’hôtel apparaît comme la première étape kyotoïte idéale.

Pourquoi une étape idéale ?
1. J’ai faim.
2. Comfort food.
3. Je préfère dépenser mon argent sur un marché que pour le voucher proposé par l’hôtel, coûtant 1 000 yens, et donnant droit une consommation au Starbucks voisin de… 1 000 yens.
4. J’ai faim.
5. Le Japon est le paradis de la bouffe.
6. Je t’ai dit que j’avais faim ?
7. Oui, le gentilé de Kyoto est bien kyotoïde.
8. J’ai faim.

Maintenant que le décor est planté, parlons du marché Nishiki, aka. la cuisine de Kyoto. Une centaines d’échoppes et petits restaurants officient dans ce marché couvert long d’environ 400 mètres. Les premiers étals se seraient installés autour de l’année 1310, mais le marché Nishiki naquit officiellement en 1615. Exclusivement culinaire pendant des siècles, le poisson s’y taillant une large part de brandade, c’est dans la première moitié du XXe siècle que le marché s’ouvrit à d’autre produits. En plus des poissonneries, on y trouve toutes sortes de denrées locales, fraîches, de saison, ou préparées, et quelques boutiques d’artisanat. Les échoppes sont installées depuis longtemps, généralement transmises de génération en génération. Même si l’anglais n’y est que très peu pratiqué, les commerçants sont ravis de faire découvrir leurs pépites aux touristes curieux.

N’écoutant que mon courage, j’ai goûté quelques produits sans en connaître leur pédigrée. Assurément un de mes meilleurs petits déjeuners.

Puis, Japon oblige, tout cela s’achève par un petit temple.

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