Tōkyō, jour 6. Après le parc sérieux, je poursuis mon chemin dans Harajuku au cœur d’un parc à l’atmosphère plus légère. Bienvenue à Yoyogi où, en parfait touriste, je me suis prêté au jeu du Hanami. Du quoi ?

Déjà, Yoyogi-kōen, c’est grand. Comptons 54 hectares. Certains disent que c’est le Central Park tokyoïte. Il est vrai que c’est un poumon vert niché dans la mégalopole, qui plus est collé à Meiji-jingū gyoen et ses 70 hectares. Mais Yoyogi-kōen est bien différent de ce dernier.

Ici pas de forêt, les arbres ont la bonne idée de ménager de grandes clairières. Parfait pour les pique-niques en famille ou entre amis.

Ici pas de temple à contempler, plein de ginkgos à voir se parer de couleurs saisissantes à l’automne. Sauf que j’y étais en mars. Je disais donc, plein de cerisiers à admirer fleurir. Parfait pour le hanami. Hanami signifie littéralement « regarder les fleurs. » Et on ne fait pas ça juste pour la beauté du geste. Ou de la fleur. Traditionnellement, la floraison du sakura annonce la saison de la plantation du riz. Ainsi, on faisait des offrandes aux kami des sakura pour s’assurer d’un avenir fructueux, puisque tu te souviens sans l’ombre d’un doute des principes du shintoïsme. Aujourd’hui, même s’il n’y a plus grand monde qui cultive le riz à Tokyo, la tradition de retrouvailles, de contemplation et de festins perdure. Ceci est particulièrement vrai au premier week-end de la floraison où l’évènement semble fort populaire et suscite un enthousiasme collectif qui réchauffe le cœur de tout touriste esseulé. Et devine quel jour j’y étais ?

Ici pas de mariages traditionnels, mais des Elvis qui dansent le rockabilly chaque dimanche devant l’entrée principale. Quoi ? Eh c’est le Japon, il faut bien une dose de what the fuck!

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