Km 1 019. Arrivée à Hambourg de nuit. Après les traditionnels apéro et repas, mes hôtes me proposent un premier contact avec Hambourg plutôt chaud. Découverte !
Il est assez difficile de décrire Reeperbahn, qui semble être l’attraction à voir en premier à Hambourg. On pourrait le comparer à Pigalle ; quoique ça ne ferait honneur ni à Reeperbahn ni à Pigalle. Pourtant ça commence pareil : une concentration de lieux festifs. Pour paraphraser un certain Baptiste dont je vous recommande chaudement le blog, si on change beaucoup de lettres à lieux festifs, ça donne boites de striptease. (Calmez-vous les coquins, mon chat n’a pas d’affinité particulière pour les sujets chauds.)
Ensuite, conséquence de l’importance du port de la ville, et de la pléthore de marins débordant de romantisme passant par ici, nos voisins font ça de façon un chouïa plus démesurée. On fait déborder le concept sur les rues alentours. On y rajoute plein de bars. Avec des enceintes, et parfois même des DJ, donnant directement sur la rue, avec une musique d’autant plus forte que la rue est petite, et le bar voisin, proche. On veille à caser le maximum d’établissements : on incorpore donc des kebabs, des théâtres, ou des sex shops par exemple.
Au final, le quartier brasse toutes sortes de populations dont le point commun est la recherche de bon temps. Les hommes désireux de se rincer l’œil sont en minorité parmi quantités de jeunes cherchant à sortir dans un quartier extrêmement vivant, coloré, et bruyant. La seule mise en garde concernant le coin concerne la Herbertstraße, interdite aux femmes et enfants. Et pour cause : on n’y trouve que du bordel. Au sens propre.
Et la tendresse, bordel ?
Reeperbahn, c’est aussi le début de la carrière internationale des Beatles. Au détour de la Große Freiheit, dans une cour intérieure, une stèle leur est dédiée. Enfin, pour terminer sur une note plus sentimentale, je vous colle un petit couple amoureux. Parce c’est beau. Ouais. Et le premier qui me signale, à juste titre, que je ne les ai pas croisés à Reeperbahn, je lui fais bouffer son écran.
No comment … Si ! Y en a qui vont se reconnaître, sur la photo !