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Dis, tu as remarqué comme la lumière de fin d’année est particulière ? Rasante, elle a quelque chose de chaleureux même sans arbre flavescent pour la diffuser, grâce à une traversée de l’atmosphère qui… Non mais on s’en fout. Viens, on prend un dernier bain de chaleur.

Arriver face à la mer. Devant, une eau lisse et mouvante, derrière, des terres cabossées et fixes. Descendre sur la plage. En face, un sable humide et compact, en arrière, un sable sec et souple. Écouter l’ambiance. Là-haut, des oiseaux moqueurs, en bas, des coquillages peinards. Choisir une direction. De face, une fraîche ambiance bleutée, de l’autre, un chaleureux emmitouflage cuprique. Obstacle. Soit contourner, soit sauter. Parfois, croiser des gens d’un peu plus près. Soit des jeunes pousses pleines d’avenir, soit des vieilles branches expérimentées. Marcher entre terre et mer. D’un côté, une complice d’escapade, de l’autre, du vide. S’arrêter. Devant, nos silhouettes, derrière, inexistence.

On peut voir le monde tout noir ou tout blanc. Ne désirer qu’une seule couleur, un seul environnement, un seul schéma. L’absence de ton complémentaire sur l’autre plateau de la balance ne fait-il pas perdre toute sa saveur à une couleur ? Le monde n’en devient-il pas uniformément fadasse ?

On peut voir le monde avec du noir et du blanc. Préférer le noir aujourd’hui, le blanc demain, et le gris le jour d’après. Explorer le monde à la recherche de pigments à incorporer à sa palette, où chaque couleur n’a de grandeur que lorsque mise en valeur par ses prochaines.  Jouer des nuances de couleurs et se jouer du tout ou rien. Un monde relevé de parfums différents, c’est un peu plus passionnant non ?

Aimez-vous, bordel.


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