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En vrai, ce titre est incomplet. Je devrais plutôt parler de l’abbaye royale de Chaalis. Abbaye Notre-Dame et Toussaints de Chaalis, même, d’après Wikipedia, à un endroit, sur la page, quelque part. Ouais. Quoique ça reste incomplet. Parce qu’il y a d’autres trucs sur le… [roulements de tambour] Domaine de Chaalis. [/roulements de tambour] Bon, maintenant que j’ai fait le tour des différentes appellations pour le référencement, parlons donc de ces cailloux et volatiles, veux-tu ?

Commençons par les cailloux. Les premiers remontent à 1136 lorsque Louis VI, dit « le Gros », fonde l’abbaye. Des granges squattent alors le terrain. Enfin, seules. On en dénombre jusqu’à 14 tout de même. Une église aussi, dont aucune trace ne subsiste. Ce qui nous intéresse particulièrement est l’église abbatiale dont la construction s’étale de 1202 à 1219.

Quelques chiffres sur l’abbatiale de Chaalis : le transept mesure 46 mètres, la nef 60 mètres, on dénombre 25 chapelles latérales en 1415, l’édifice mesure 90 mètres de long. Tout ceci en fait l’une des plus grandes églises cisterciennes du royaume. Bam. Dans la foulée, aux alentours d’environ le premier quart du XIIIe siècle très précisément, on ajoute un cloître à la bâtisse. Le « grand cloître », deux autres prenant place sur le domaine. Plusieurs rois de France séjournent régulièrement dans ce haut lieu de la vie intellectuelle et économique. Boum.

Tout ceci traverse le temps jusqu’au XVIIIe siècle où le bateau commence à prendre l’eau. L’entretien laisse à désirer, certains anciens bâtiments, dont le cloître, sont démolis alors que les fonds manquent pour achever la construction des nouveaux, les dettes s’accumulent. En l’an de grâce 1793 le domaine est vendu comme bien national à un dénommé Pierre Étienne Joseph Paris pour la bagatelle de 159 000 livres. Ce commerçant fifou conserve surtout le bâtiment principal neuf pour y habiter et utilise les autres comme carrière de pierres, avant que la plupart finissent détruits. Badaboum.

Heureusement certaines pierres forment encore bâtisses entières, comme la chapelle abbatiale Sainte-Marie. Construite entre 1245 et 1255 sur un style similaire à d’autres saintes-chapelles, elle évolue dans le temps. La grande rosace flamboyante est construite au XVe siècle, les fresques, donnant à la chapelle le surnom de Sixtine de l’Oise, sont peintes par le Primatice au XVIe. Une première restauration au XIXe étoffe le bâtiment, en particulier avec une réfection partielle des fresques, un retable en lave émaillée déménagé depuis et surtout des gargouilles stylées, le tout par Paul Balze. Une seconde a lieu au début des années 2000.

Puis il y a un parc. Avec une roseraie. Où j’ai pris des photos de fleurs mais pas de roses parce que esprit de contradiction.

Terminons avec les volatiles. Voici les les cygnes, qui ornent avantageusement le jardin régulier et ses bassins, ne trouves-tu pas ?

Oups, on a oublié d’aller voir le moulin.

Site internet et page Wikipedia de qualité.

Merci à Emma-Jane pour la sortie, dont l’article et les photos sont visibles ici.

Cet article a 4 commentaires

  1. Jeanne DUPOUY

    SUPERBE !

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