L’île de Brännö: barbeuc sur une plage déserte, en compagnie des mouettes. Bruyantes.

Km 3 974. Si tu as un jour à passer à Göteborg, passe le en ville. Si tu as 2 jours à y passer, fais donc une escapade sur une île au large de la ville.

Et dans l’archipel de Göteborg, au bord de la Mer Baltique, l’île que nous allons visiter aujourd’hui est… Brännö : moins de 1 km², entre 700 et 800 habitants, et beaucoup de nature à découvrir. Pour y aller ? Bah, en bateau évidemment, on est en Scandinavie. Bateau que l’on prend comme un bus : on attend le départ de la ligne 283 et on valide avec sa carte de transports publics. On ne peut plus simple. Le trajet est l’occasion de profiter de paysages rafraîchissants, ce qui n’est pas un mal vues les températures de la journée.

Et nous voici débarquant sur un petit havre de paix : petites routes interdites aux voitures, maisons de bois aux couleurs chatoyantes, jardins et prairies verts et fleuris.

La marche continue. Nous quittons le village et nous enfonçons dans la forêt. Bientôt, nous nous retrouvons au bord de la mer. Nous avançons sur un terrain mêlant prairies et roches. Les autochtones sont peu farouches : les moutons placés ici pour entretenir les espaces viennent parfois à la rencontre des quelques humains de passage. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Vous avez envie d’adresser une pensée à la anture ? Posez un petit mot sur le naturdagbok.

Enfin, notre petite plage déserte s’offre à nous. Au programme : détente, barbecue avec un de ces fameux engångsgrill à usage unique, et pieds dans l’eau. Bref, le bonheur.

Les mouettes non plus ne sont pas farouches. Elles viennent réclamer à manger à tout juste quelques mètres. Comme on les aimait bien, on leur a donné des petits noms. C’est d’abord Ofhen qui nous a rejoint. Elle a osé venir chercher des morceaux de pain à 3 mètres de nous. Ensuite, Strü est venue. Comme ça, nous avons pu dire « Skoll Ofhen Strü ! » C’est nul ? Un peu oui, mais nous assumons.

Par contre, nous n’avions pas prévu que les piafs n’étaient pas très partageurs. S’en est suivi littéralement une prise de bec dans un festival de cris, de mélanges de plumes et de gerbes de sable ; pour ceux qui ignoraient l’origine de l’expression, la voici imagée. Et qu’est-ce-que ce petit volatile peut faire comme bruit ! L’expression « Vos gueules les mouettes ! » est aussi tout-à-fait pertinente. Heureusement, une fois revenus dans le village, nous avons pu nous remettre de nos émotions en dégustant une Brännöl, la bière de l’île, en attendant le bus bateau.