Quel endroit de Paris dégouline le plus l’amour ? Montmartre ou Pigalle ? Le dernier étage de la Tour Eiffel ou le quartier lapin latin ? Rien de tout ça. Laisse-moi te prendre par la main pour découvrir quelques menus détails de la rue du Faubourg Saint-Denis.
Il était une fois l’histoire d’un photographe, fraîchement muni d’un objectif idéal pour saisir les détails, se rendant à l’apéro entre amis, dans une rue jusqu’alors jamais arpentée ; la rue du Faubourg Saint-Denis. En somme, une soirée de février qui s’annonce gouleyante.
Oh, il serait bien importun de contester la froidure du climat et l’inhospitalité du biotope métropolitain. Tous deux quelque peu glaçants. Une fois apprise la leçon que ce qui est mouillé ne craint pas la pluie, ces obstacles ne sont rédhibitoires qu’en apparence.
Cet article fait partie de ceux que j’ai réécrit plusieurs fois avant de trouver le bon ton. Au début, ça sonnait vraiment trop cucul la praline.
Cucul la praline est une de ces expressions dont l’étymologie reste floue. Il s’agirait d’une histoire impliquant Praslin, le cuisinier inventeur de la praline, son séjour aux Seychelles, et les noix de coco (cucul) qu’il aurait ramenées.
Non seulement hors sujet, mais aussi trop C’est Pas Sorcier.
Un homme marche seul dans la nuit. Son regard est aussi sombre que la nuit, son visage aussi fermé et froid que les rideaux métalliques des boutiques de la rue qu’il arpente.
NON NON NON.
La rue du Faubourg Saint-Denis, dans sa partie proche de la fascinante porte éponyme, regorge de coquettes échoppes extraordinaires. Dans ce cosmopolite quartier justement nommé la Petite Istanbul, vous trouverez de délicieux kebabs : pain pétri à la main et cuit à la commande, grillades savoureuses, le tout au feu de bois. Le soin apporté à la confection des sandwichs et à la décoration simple et pittoresque des lieux fleure bon l’amour parisien.
Plus le guide touristique est cheap, plus le style est lourd, non ?
Un papa, une maman…
Non plus, non.
Marchez, observez, découvrez. J’ai beau ne pas trouver Paris des plus belles dans son ensemble, elle abonde de détails charmants. Ou charmeurs. Détails qui font la ville et son atmosphère ? Merci à l’histoire étoffée, au cosmopolitisme enrichissant, aux brassages fructueux. Paris est riche de bonnes choses – et de gens bons.
Aimez-vous, bordel.

La photo du vendeur de roses est juste parfaite… Dans une de mes rues préférées!
Je te passerai peut-être commande un de ces jours pour en mettre quelques unes sous cadre 😉
Merci ! Tu sais où me trouver 🙂
Pas de carte, au fait ?
Bcp aimé le « pigeon apollon » et le panneau « bonne nouvelle » ; c’est vrai qu’une atmosphère se dégage de tes parcours… (errances ?)
Flâneries ? 🙂