Kyōto, jour 7. Deuxième particularité de ce temple, il est aussi appelé Rokuon-ji. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant, mais c’est bon pour le référencement !

En voilà un joli temple, au milieu d’un beau jardin tout zen. Tout ceci date du XIVe siècle. Enfin. Datait. Car tout a cramé au moins une fois depuis, et seul le pavillon d’or subsiste des diverses reconstructions. Pour ce dernier, l’accident bête. Un moine un peu zinzin qui y fout le feu en 1950. Et paf le temple. Le bâtiment actuel est construit en 1955. L’histoire ne dit pas si les reliques de Bouddha, pour lequel le domaine a été bâti, ont survécu.

Pour un lieu abritant des reliques bouddhiques, c’est un peu bling-bling. Ça brille hein ? À défaut d’avoir une bâtisse qui respecte les sobres traditions, elle s’accorde bien au jardin. Jardin qui est d’ailleurs super zen. Mais blindé. Mais zen. Mais blindé. Oublie toute velléité de recueillement. Dommage, car le lieu s’y prêterait foutrement bien. La couleur est annoncée dès l’entrée, avec un cheminement au milieu d’une forêt au sol jonché de mousses. Puis de belles murailles. Même le ticket d’entrée fait son petit effet. Enfin, la déambulation entre pavillon d’or et étangs, arbres et reliefs naissants parachèvent le tableau.

Imagines-tu ce décor avec des couleurs d’automne ou sous un manteau neigeux ? Bigre, encore un lieu à revisiter.

Et la première particularité ? L’or pardi ! Oui, c’est du vrai or sur le temple. La dernière restauration date de 1987, avec 5 fois plus d’or qu’en 1955, et un vernis spécial à l’épreuve du temps. Bon, on n’est pas sûrs que le temple original ait été recouvert (d’autant) d’or, mais chut. Tais-toi et admire.


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