Tōkyō, jour 2. Pour ceux que la vie mouvementée de Tokyo effraie, Asakusa est un bon quartier par lequel commencer les hostilités. Loin des fourmilières que sont Shibuya ou Shinjuku, on y trouve des hébergements bon marché et le temple Sensō-ji. Que voici.

Pour être honnête, même si le quartier est moins bondé que les 2 fourmilières sus-citées, par un bel après-midi pendant la floraison des sakura, le sanctuaire est tout de même prisé. Respire, ce n’est qu’un petit bain de foule qui sera récompensé par une jolie récompense au bout du chemin.

On commence par le Kaminarimon, première porte. Littéralement « Porte de la Foudre », elle a été construite en 941. Puis détruite. Puis reconstruite. Puis… Bref, l’actuelle date de 1960. En son centre, un chōchin, lanterne rouge de 4 mètres de haut et 3,4 mètres de circonférence. Et de 400 kilos. Ouais.

Vient ensuite Nakamise-dōri. Longue de 250 mètres, ce serait la plus ancienne artère commerçante du Japon. Aujourd’hui, environ 80 boutiques vendent des souvenirs plus ou moins traditionnels. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement je préférerais faire mes emplettes dans un endroit moins « touristique ».

Hōzōmon est la deuxième porte, marquant la fin des commerces et l’entrée du Sensō-ji. Construite en 942, détruite, reconstruite, etc. Celle que vous voyez est construite en 1964. En plus d’un chōchin de 400 kilos aussi, deux tōrō, lanternes en matériau lourd, sont suspendues de part et d’autre. Ici en cuivre, chacune fait sa petite tonne.

Enfin, le Sensō-ji. Ce temple bouddhiste, dédié à la déesse bodhisattva Kannon, a pour particularité d’être le plus ancien de Tokyo. Il date de 645 et a été préservé, y compris des bombardements de 1945. Le reste du sanctuaire est érigé au XVIIe siècle. Si les deux principales attractions sont le hondō (bâtiment principal) et la pagode à 5 étages, le reste du sanctuaire vaut aussi le détour.

Et à tenter l’omikuji. Littéralement « fortune sacrée ». Secouez la boite argentée en faisant votre vœu. Tirez-en un bâtonnet portant un numéro. Prenez la fameuse omikuji, divination écrite, du tiroir portant le même numéro. Si vous faites mauvaise fortune, pliez le papier et nouez le pour conjurer le mauvais sort ! Pour ma part… Je crois que je vais continuer de voyager !

Trop de monde ? Revenez la nuit. Même s’il n’y avait pas trop de monde en journée d’ailleurs.

Cette publication a un commentaire

  1. d.mum

    Superbe, on est transportés…

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