La Défense, premier quartier d’affaires européen, rien que ça. Un ramassis de tours de bureaux et de béton donc ? Non, évidemment : aucun costard cravate n’a été aperçu durant la réalisation de cet article.
C’est une drôle d’invitation qui m’a attiré là par une fin d’après-midi de décembre. Mais depuis le temps que je veux montrer qu’il y a autre chose dans ce quartier, c’est l’occasion de sortir du cocon.
Croisée des mondes : sortie du métro
Sortir du métro et en prendre plein les mirettes… Euh, non. Je ne suis pas coté Grande Arche, où les troupeaux préfèrent descendre pour flâner à la Défense et partir à la découverte des innombrables curiosités du quartier se bâfrer de notre société de consommation dans de vulgaires centres commerciaux copieusement peuplés au pied de l’Arche. Je suis coté Esplanade de la Défense, réputée pour n’avoir pas grand chose à voir en comparaison. Pourtant, entre le samedi de décembre, auquel la plupart des travailleurs du quartier sont allergiques, et le 17h30, qui donne la lumière entre le coucher de soleil et la nuit noire idéale pour les photos de soirée, je suis bien loti. De quoi s’attarder sur les lieux de passage, les décos de Noël, ou les immeubles désertés.
Tiens, des poupées russes. Du street art, voilà qui faisait longtemps. Œuvres féminines et engagées autour de la condition des femmes, collées par l’artiste belge Sara Conti, ces matriochkas ornent quelques murs de la Défense. Ainsi que de Belgique et du nord de la France. Ouvrez l’œil !
Site internet : http://www.saraconti.com/
Facebook : https://www.facebook.com/SARACADABRA
Galerie d’art : Defacto Gallery
Pénétrons l’art. Enfin, la galerie située juste en face des collages de Conti. Defacto, l’établissement gérant le quartier de la Défense, s’est décidé à rouvrir l’Espace Raymond Moretti la Defacto Gallery, un superbe lieu d’exposition avec vue sur l’Axe historique, excusez du peu. Et l’expo du moment parle de (roulements de tambour…) Street art ! Quand l’art prend la ville, c’est un retour sur le travail de 12 artistes ayant animé la rue.
L’exposition n’est pas forcément évidente à appréhender de prime abord : lisez le guide ! Ou n’hésitez pas à faire appel à la compétente gardienne des lieux, qui roxe du poney lorsqu’il s’agit d’inviter des blogueurs ou d’accueillir son public et taper un brin de causette autour de l’exposition.
Accès : libre, du mardi au vendredi (13h – 19h) et samedi (12h – 17h), jusqu’au 30 janvier 2014
Adresse : 2 esplanade du Général de Gaulle, 92 800 Courbevoie
Site de l’exposition : http://www.ladefense.fr/fr/agenda/quand-lart-prend-la-ville-0
Tours : un drôle de quartier
Pas besoin d’aller bien loin pour tomber sur quelques spots intéressants. Pêle-mêle, citons la vue sur l’axe historique dans les 2 directions, la tour First qui est à ce jour le plus haut immeuble du pays, et quelques vestiges des décennies passées.
Esthétique, l’éclairage coloré au sommet de la tour First ? Pas seulement, les illuminations prennent différentes couleurs pour annoncer la météo, voire plus. Voilà qui rappellera des souvenirs à ceux qui ont connu le baromètre lumineux installé au sommet de la tour les Poissons, Gégène de son petit nom, démonté en 2006. Couleur rouge ? Joyeux Noël !
Bonus
La Défense est un quartier d’art : Wikipedia recense une soixantaine d’œuvres disséminées et Defacto le vend comme un “musée à ciel ouvert”. Bien mauvais conservateur que l’organisme est : en voici une, place de Seine dans le quartier des Saisons, que personne sur le net ne semble connaitre.
Qui saura nous renseigner ?
Nice pics!!! Beau boulot monsieur l’insomniaque!
Merci ! :3
Bonjour,
Juste un p’tit mot pour vous dire que “balade” au sens de promenade s’écrit avec un seul “l” 🙂 Ballade avec deux “l” évoque un poème ou une chanson .
Bien à vous
Ronnie K
Merci bien, c’est corrigé !
La balade n’empêche pas la ballade et inversement …et c’est plus poétique la nuit.