Te souviens-tu du jardin où tu as longuement joué étant enfant, et que tu as maintenant déserté ? Je me suis replongé dans le mien. Enfin, dans le jardin de maman.
Déjà un nouvel article ? Ouais. Du temps à perdre ? Aussi. Grâce à EasyJet. Agacé ? Oh que oui.
Autant le dire de suite, le jardin de maman n’est pas des plus beaux. Maman travaille bien qu’elle ait l’âge d’une retraite méritée. Maman tient la maison solitairement bien qu’elle n’y vive pas seule. Maman s’occupe des siens bien que cela ne soit pas réciproque. Alors forcément, son jardin n’obtient pas tous les égards qu’il souhaiterait. Il est même redevenu un peu sauvage. Mais il ne mord pas, alors je suis retourné lui rendre visite une fin d’après-midi d’automne.
À le voir, on croit qu’il se meurt ce jardin. Le gazon n’a rien d’anglais. Les massifs sont disparates. Le potager est chiche. Les arbres y fatiguent. Les feuilles meurent. Les gastéropodes s’en nourrissent. Les troncs racontent leur histoire par leur relief. Les insectes profitent du terrain de jeu. Les araignées se régalent. Le soleil d’automne donne. Les fleurs tardives prennent un ultime bain de lumière. Certaines sauvages. Les chats prospèrent. Certains sauvages. Les vesses de loup s’éclatent allègrement. Par les enfants, qui jouent. À le voir, on découvre qu’il est plein de vie ce jardin.
Toujours ouvert, quelque part sur Terre ou dans les souvenirs
Merci à Léa pour sa collaboration et à Florence pour l’aide apportée sur l’identification des végétaux
Tu m’as emue
J’en suis heureux 🙂
La fleur qui profite du soleil est un géranium vivace… vivace pour résistant, pas pour l’entrain. Et le souci officinal, je veux bien, mais c’est le jardin entier qui fait souci ! Cela dit, c’est très calme…
Je prends note du géranium !
C’est calme.
Tout pour le rester…
Que c’est paisible !