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Je continue le trip Asie. Pas de voyage lointain, de célébration festive. Non, juste quelques parties de mah-jong. Mais connais-tu vraiment ce jeu ?

Le mah-jong, on en a un aperçu plutôt insignifiant dans notre culture. Vague souvenir du film In the Mood for Love. Cette application oubliée au fin fond du smartphone, où il faut reconstituer des paires de tuiles disposées selon des arrangements rigolos. Et ben tu sais quoi ? Le mah-jong, le vrai, n’a rien à voir avec ça !

Si les origines du jeu sont plutôt floues, on les date de la seconde moitié du XIXe siècle en Chine. Les occidentaux le découvrent en 1895. En Asie, on comptera alors à peu près autant de règles différentes que de pays. Ou de régions. Voire même de villes. Jeu d’argent illégal par excellence, les autorités chinoises nettoient le mah-jong en l’élevant au rang de sport, lui conférant des règles officielles en 1998, progressivement adoptées dans le monde. Ces règles, dites MCR (Mah-jong Competition Rules), cohabitent avec d’autres moins répandues.

Les règles, c’est un peu comme un vieux partiel de maths. Au début, ça fait un peu peur. Tu te plonges dedans. Tu progresses petit à petit. En approchant de la fin, une certaine satisfaction t’envahit. “Et là, c’est le drame.” Le sujet du partiel est recto-VERSO. Tu n’as fait que survoler la chose. Et quand tu as digéré ça, tu découvres qu’il y a encore plus difficile que jouer : compter les points.

Une partie se joue à 4, avec 144 tuiles en MCR (136 en riichi) que l’on mélange face cachée avant de commencer à bâtir 4 murs. Les dés indiquent où piocher dans la muraille. Le but est de “faire mah-jong” : à savoir posséder 14 tuiles comprenant diverses combinaisons : paire (2 tuiles identiques), chow (3 tuiles consécutives), pung (3 tuiles identiques), kong (4 tuiles identiques, sachant que chaque tuile n’existe qu’en 4 exemplaires dans le jeu.) Tour à tour, chaque joueur pioche une tuile et en défausse une dans l’empire céleste s’il ne fait pas mah-jong. Sous certaines conditions, une tuile défaussée peut être récupérée par un joueur pour terminer une combinaison, qu’il doit alors annoncer et exposer aux adversaires.

Tout ceci est bourré de subtilités. Subtilités que Fleur d’Orchidée, club de joueurs, fait découvrir aux néophytes lors d’initiations hebdomadaires. À toi l’immersion (qui a dit la noyade ?) dans le MCR ou le riichi ; contacte-les ! Mieux, piége-les avec des règles qu’ils ne connaissent pas, niark niark niark. Et puis, il y a quelque chose d’incongru à annoncer avoir joué au mah-jong dans une pizzeria de Villejuif.

Page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mah-jong
Site de l’association Fleur d’Orchidée : http://www.fleurdorchidee.fr/
Fédération française de mah-jong : http://www.ffmahjong.fr/

Merci à Nathalie pour l’invitation.

Cet article a 6 commentaires

    1. MCALP

      Euh… Faute de jeu ?

  1. d.mum

    Bon, je me fais une tisane et je relis le truc…

  2. d.mum

    Ton parrain dans le temps avait un Kodak instamatic, avec le flash cube… mais il n’est plus opérationnel je pense !

    1. MCALP

      Il dit qu’il voit pas le rapport, mais je suis au courant, il est chez moi. L’Instamatic, pas le parrain.

  3. d.mum

    Non, aucun rapport, mais tu vois le mahjong…

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