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Paris, France. La Tour Eiffel, vue et revue. Et bien varions les plaisirs en “dodecaptyque” !

Pardon pour ce néologisme barbare. Diptyque, triptyque, polyptyque… Oui mais il m’en faudrait une douzaine s’il vous plaît. Ah, ça n’existe pas ? Faute d’oeuvres correspondantes, les Académiciens n’ont pas jugé bon d’inventer d’autres termes ? Zut. Peut-être avez-vous la version suédoise en kit ? Oui ? Mettez moi un préfixe numérique de 12 en grec je vous prie. “Dodeca-” ? Hum, c’est plutôt moche. Laissez, je vais quand même le prendre et assembler mon bousin, merci bien.

(Te plains pas, si j’avais sélectionné 19 photos, je t’aurais collé un «enneakaideca-».)

Voici donc un “dodecaptyque” de Tour Eiffel. Ces 12 photos ont été prises un soir de printemps, entre 19h45 et 21h20, à des intervalles parfaitement aléatoires. À partir d’un moment où le ciel réchauffe sa robe vers l’orange, tamise sa lumière, et, une fois le soleil en deçà de la ligne d’horizon, vire brusquement au bleu. Ce bleu se fera plus profond, l’orange reviendra, tout droit sorti des éclairages urbains. Les nuages, sortes d’éponges à lumières, prendront des tons bizarroïdes, entre le bleu aérien, le rouge solaire, et l’orange chiasseux des lampes à vapeur de sodium. Enfin ce dernier registre prendra le dessus, alors que le ciel terminera de s’éteindre, et achèvera de corrompre notre vision des couleurs.

Amis photographes, si l’exercice est intéressant, préparez-vous à vous arracher les cheveux pour trouver balance des blancs, exposition, réglages de tonalité, et réglages des couleurs conformes à chaque moment et cohérents entre l’ensemble des photos de la série. Du “dodecaptyque”, pardon.


Merci à Laure pour le prêt de son balcon avec vue sur la Dame de Fer.

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