15 novembre 2015, moins de 48 heures après les attentats de Paris, nous voici communiant. Place de la République, comme d’habitude. Souvenirs d’un moment que nous nous “devions” de partager.

Chers premiers de la classe, nous sommes au courant, les rassemblements sont interdits et dangereux. Merci, et la ferme maintenant.

Dans ces circonstances, nous n’avons pas envie de laisser gagner ceux qui nous ont attaqués. Nous n’allons pas rester terrés, abandonner le mode de vie qui nous est cher, employer l’arme qu’ils veulent nous imposer : la peur. Samedi, nous sommes sortis malgré la gueule de bois, nous avons bu, nous avons mangé gras. Ce dimanche, nous nous retrouvons, et nous partageons douleur, fraternité, et espoir. Même pas peur !

Tout sur cette place est touchant. Les gens entiers, les messages émouvants, les bougies chaleureuses, les discours poignants, les chants entraînants, les étreintes rassurantes. Sans nous en apercevoir, les larmes de tristesse ont laissé place à des larmes d’une émotion plus positive, de joie peut-être.

Paris est vivante. Espérons qu’il en soit de même pour nos amis de Beyrouth.

Sortez, mangez, buvez. Échangez, chantez, riez. Étreignez, embrassez, baisez.

Cet article a 5 commentaires

  1. d.mum

    Mes grands parents ont connu la guerre, celle qu’on a dite “grande” et qui a saigné les campagnes ; mes parents ont connu la guerre et l’occupation ; mes cousins ont connu la guerre, sur d’autres terres… Pourquoi mes enfants connaîtraient la guerre alors que j’ai grandi dans la paix ? Moi, j’ai très peur.

  2. d.mum

    Dire qu’il y en a qui se frottent les mains après ce 6 décembre…

  3. d.mum

    … En attendant (le 13 décembre au soir) as-tu un autre article pour bientôt là ?

  4. Dominique Dahan

    Quelle tristesse ses attaques et attentats, surtout Paris ce 15 Novembre, ca continu toujours, celui fait dans le Thalys, les Américains avec Clint Eastwood en fait un gros film avec les trois jeunes soldats en plus qui ont stoppés ce dingue, ca je n’aime pas du tout, faire e de l’argent sur ca ne decoit, j’ai connu les attentats de Paris en 80 avec les bouteilles de gaz pleines de clous, puis la rue des Rosiers,
    ma boîte à fait l’affiche en plus à l’époque.
    Donc ca recommence de plus bel, tristesse, le pire désormais avec une voiture, un camion ou un couteau, plus besoin de kalachnikov AK47…

    Le dernier à eu lieu à Marseille, 2 cousines de Lyon y sont mortes tristement, on est comme en Israël, en état de guerre permanent.

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