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Parce que la notoriété est utile pour véhiculer et défendre de grandes causes, MCALP passe aujourd’hui à la vitesse supérieure et dénonce un scandale : le mensonge entourant la Cheminée du Front de Seine.

En voici une drôle de construction. Filiforme et d’une sainte blancheur, la Cheminée du Front de Seine, ou Cheminée de Grenelle, domine de ses 130 mètres de hauteur les (pourtant grands) immeubles voisins dans ce quartier moderne du 15e arrondissement. Officiellement, il s’agit d’une évacuation pour une installation souterraine de chauffage urbain : une usine de vapeur reliée au réseau urbain pour chauffer les immeubles alentours.

On nous prend pour des pigeons

Une simple cheminée pour une vulgaire chaufferie alors ? Voici pourquoi c’est difficile à avaler.

La CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain) exploite 11 sites de production pour alimenter son réseau. Compte-t-on autant de cheminées de la sorte ? De cette hauteur ? Aussi visibles ? C’est moins sûr. Les bruits sourds et inquiétants s’échappant des grilles à la base de l’édifice ne laissent aucun doute sur l’étrangeté des activités prenant place sous nous pieds. L’installation de chauffage urbain n’est qu’un prétexte pour l’implantation de cette “cheminée” qui cache un secret bien pire.

Un rôle bien plus dramatique et inquiétant, clé d’un mensonge d’état

La construction conçue par le sculpteur François Stahly est achevée en 1971. Nous sommes à la fin des Trente Glorieuses, qui ont permis de financer quantités de projets pharaoniques. La situation géopolitique mondiale est très particulière : dans un contexte de guerre froide entre les deux grands blocs et dans une volonté d’indépendance de la France depuis l’impulsion du général de Gaulle, nombre de pays, et en particulier le notre, investissent massivement dans des projets plus ou moins secrets en rapport avec le renseignement et l’information. La “cheminée” est au cœur d’un dispositif machiavélique : le contrôle de l’information.

Remarquez cette forme très allongée, pourvue d’ouvertures au sommet. N’avez-vous jamais vu quelque chose de similaire sur vos écrans ? Nous sommes en effet en présence d’un repositionneur électrobiomécanique à neurotransmission asynaptique, autrement dit un neurolaser (neuralyzer en anglais), popularisé par les films Men in Black ! Le principe ? L’appareil envoie une impulsion électromagnétique dans le but d’isoler certains signaux du cerveau humain, en particulier ceux de la mémoire, afin qu’une entité, à l’abri des impulsions grâce à une protection, puisse modifier le contenu de votre mémoire. Au cinéma, il s’agit de cacher des soucoupes volantes, mais dans notre cas ?

Une thèse créditée par de nombreux détails

A quoi bon des auvents au sommet d’une cheminée puisqu’une éventuelle fumée d’échapperait par le haut de la construction ? Ils ont donc un usage autre. Et l’on distingue très bien à l’intérieur les tubes chargés de produire l’impulsion électromagnétique.

La situation géographique est diaboliquement parfaite. Proche d’immeubles de grande hauteur, pour arroser d’un coup des dizaines de milliers de personnes. Ces immeubles se situent d’ailleurs face aux auvents principaux. Le neurolaser est cependant plus haut, permettant ainsi de canarder bien plus loin. La Seine voisine créé un couloir idéal pour encore mieux propager l’impulsion.

Encore pire : de l’autre coté du fleuve, juste en face du neurolaser se situe un autre dispositif clé de l’information d’état : la Maison de Radio France, accueillant le siège de la télévision et de la radio d’état dans les années 60, et le siège de Radio France depuis 1975. Un hasard ? Que nenni ! Des séries d’auvents dédiés permettent de bombarder directement ce bâtiment de propagande ! Quant au siège de France Télévisions, on le retrouve aujourd’hui à proximité du Pont de Garigliano, à tout juste 2 kilomètres, en bord de Seine. Les médias privés ? Pas mieux : TF1 et Canal Plus ont élu domicile à Issy-les-Moulineaux, quelques centaines de mètres plus loin. La prochaine fois que vous regardez le journal de Claire Chazal, “amusez-vous” donc à chercher le haut de la cheminée dans la vue sur Paris derrière elle !

De l’espoir ?

Quelle est la fréquence d’utilisation du neurolaser ? Quel genre d’informations nous cache-t-on ? Il nous est aujourd’hui impossible de le savoir.

Une lueur d’espoir surgit néanmoins du fond de cette sombre histoire. Un couple de faucons pèlerins s’est installé au sommet du neurolaser en 2011, à seulement quelques centimètres des installations émettant l’impulsion électromagnétique. Que faut-il en déduire ? Rien ne permet d’être catégorique, mais deux pistes sont plausibles. Soit les émissions d’impulsions ne sont pas dangereuses pour la santé, et n’affectent pas la vie des oiseaux. Soit les émissions d’impulsions ont été stoppées, et la nature vient reprendre ses droits.

En attendant d’en savoir plus, ne passez pas trop de temps devant votre poste ; ça aussi, comme les neurolasers, ça émet des ondes et ça bousille le cerveau.

Adresse : Place de Brazzaville, 75 015 Paris
Page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin%C3%A9e_du_Front-de-Seine


Merci à mon indicateur BSmax.

Cet article a 7 commentaires

  1. MasterLudo

    J’ai déjà oublié le contenu de l’article, les photos m’ont scanné et ma mémoire est à nouveau vierge !

  2. 25asa

    Mais où vas-tu chercher tout ça ?

    1. MCALP

      Au fond à droite dans euh…

      Un peu d’aide, un peu d’imagination, et hop 🙂

  3. d.mum

    C’était quoi la question déjà ?
    Ah oui : ça mesure combien de haut ce truc ? Si on avait ça ici avec le vent qu’il  fait, on y aurait mis des ailes ou des hélices  …

    1. MCALP

      130 mètres de mensonges, tout-à-fait ma pauv’ Dame !

  4. Thibaut

    Et devinez ce que l’on trouve sous les passerelles de grenelle? Un laser game! Comme par hasard!

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