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Suite du périple improvisé à Barcelone, avec une de mes attractions préférées : le parc Güell, œuvre de Gaudí. Prépare bien votre visite, et tes nerfs.

C’est l’histoire d’un parc public qui n’aurait jamais dû en être un. L’architecte Antoni Gaudí avait déjà eu l’occasion de travailler pour l’industriel Eusebi Güell lorsque ce dernier a eu pour projet de créer un parc résidentiel de type britannique sur les hauteurs de Barcelone ; d’où le nom originel de Park Güell. Au programme : 60 parcelles, chacune destinée à recevoir une maison huppée au milieu d’un cadre qui roxe du poney en termes de verdure et d’art.

Oui mais… Prix exorbitants, conditions de vente complexes, manque de transports font que seules 2 parcelles trouveront acquéreur : parmi les acheteurs, un ami de Güell et un entrepreneur qui bâtira une maison pour dynamiser les ventes, en vain. Ce sont finalement Gaudí et Guëll qui y vivront. À la mort de ce dernier en 1918, ses héritiers se débarrassent du fardeau (le parc, pas le cadavre) en l’offrant à la ville, devenant parc public en 1926. Construit entre 1900 et 1914, le parc Güell entre au patrimoine mondial de l’Unesco en 1984, puis est rénové de 1985 à 1993 (architectes José Antonio Martínez Lapeña et Elías Torres.)

Accéder au parc Güell, ça se mérite : ça monte. Mon chemin favori : prendre le métro jusqu’à Vallcarca, descendre l’avinguda de Vallcarca pour prendre la Baixada de la Glòria à gauche. Puis toujours tout droit ! Quelques escalators ont la bonne idée de faciliter la tâche. Enfin, entrer dans le parc, et profiter de la vue sur Barcelone.

En accès libre, plein de verdure, des rues, des chemins, des viaducs, les jardins d’Autriche. En accès restreint, les pavillons de conciergerie (entres-y !), l’escalier du dragon (et son fameux dragon, ou salamandre, ça dépend de la drogue que tu prends), la salle hypostyle (aux cent colonnes doriques, mais il n’y en a que 84, chut) et son système de récupération d’eau de pluie, la grande esplanade de 86 mètres sur 43 (officiellement appelée théâtre grec ou place de la nature) construite à la manière des agoras antiques, et son célèbre banc ondulé courant tout autour, recouvert de céramique (le fameux trencadis, technique consistant à assembler des morceaux cassés et dépareillés de mosaïque et de verre coloré), qui avec ses 110 mètres est d’ailleurs le plus long banc ondulé du monde. Et plein d’autres petites choses.

Là où ça se gâte, c’est quand il s’agit d’accéder à la zone restreinte qui est, de loin, la plus intéressante. Et quand le meilleur coin d’une attraction populaire dans une grande ville touristique voit son affluence limitée à 400 visiteurs par tranche de 30 minutes, ça bouchonne. Ajoutons un déficit d’éclairage, et nous voici dans la panade quand, en fin de journée, il s’agit d’acheter des tickets. “Je ne peux vous vendre un ticket que pour la tranche suivante, mais ne le prenez pas, vous ne verrez rien. Attendez plutôt 18h15, on ouvre gratuitement.” Très bien. Mais c’est long. Je vais aller aux pavillons… Et ils sont dans la zone restreinte. Merde ! Il faut donc payer pour accéder à la boutique, logique. Et il fait vraiment sombre, trop tard pour la salle hypostyle. MERDE ! “Revenez demain sinon.” ET MON AVION, T’EN FAIS QUOI DE MON AVION ? Organisation bordélique ? Oui.

Bon, ben j’ai plus qu’à rentrer chez moi en n’ayant rien vu. Protip : planifie. (Ou zappe si vous êtes du genre improvisateur comme moi.)

Site officiel : http://www.parkguell.cat/
Page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_G%C3%BCell
Ouvert tous les jours, horaires variables selon la saison. Plein tarif 8 € (7 € en prévente)

Cet article a 13 commentaires

  1. d.mum

    T’as raison ça se mérite ! Mais au final c’est beau…

  2. Marine

    Comme je te déteste… Ahah
    Parfois j’ai l’impression d’être à mes cours d’architecture, mais te lire c’est vachement mieux !

    Bisou sur toi caramade ! 😉

    ( Tahu j’ai fait un effort, j’ai pas dit papy )

    1. MCALP

      Oh oui, déteste-moi.
      (Camarade ? Que de familiarités, attention !)

      1. Marine

        Non pas camarade, caRAMAde. Je préfère.

        1. MCALP

          Caramade ? Hum, quelque chose entre le caramel et le cramé, pourquoi pas.

  3. Marine

    Hrm, le concombre ? T’es sur ? x)

    1. MCALP

      Non. Tu as mieux ?

    2. MCALP

      J’ai trouvé mieux. A suivre dans le prochain article 🙂

      1. Marine

        Ahah ! Il me semblait bien qu’il y avait mieux x)
        Hâte de te lire m’sieur !

  4. Marjolaine

    Grosse déception au printemps dernier en découvrant que le parc était passé payant… avant, des étudiants venaient y arrondir leur fin de mois en jouant de la guitare, l’endroit n’était pas un enclos à touristes. Vraiment dommage…

  5. Sophie ALVARES

    Quel génie ce Gaudi, sensible à l’art nouveau j’adore ce qu’il a imaginé

  6. Jeanne DUPOUY

    Revu… Je mettrais bien un “s” à “il” dans le titre…

    1. Denis

      Ah oui, tiens !

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