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Qu’il est bon d’aller chercher un peu de soleil au sud pendant que la froidure recouvre Paris. Destination improvisée de fin 2014 ? Barcelone !

Barcelone qui aura droit à 3 articles, ouais, rien que ça. On commence par le cliché numéro 1 : la Rambla (ou les Rambles) et les vieilles bâtisses du centre historique. Cliché ? Ouais, c’est carrément un truc à touristes.

Mais c’est quoi la Rambla ? Il s’agit d’une importante artère d’1,2 kilomètre de long. Elle relie 2 lieux non moins importants : la Plaça de Catalunya, place principale de la capitale… Catalane, et le Port Vell, le vieux port, sur lequel Christophe Colomb veille du haut de sa colonne. (En haut de laquelle on peut monter, d’ailleurs.) Allée toute arborée, les piétons occupent une large place. C’est donc un lieu qui est à toute heure rempli de badauds, d’animation, et d’attrape-touristes.

Parmi ces derniers, on retrouve toute une flopée d’artistes divers et variés. Si les caricaturistes postés sous les platanes évoquent notre chère place du Tertre, les amuseurs costumés plus bas sur la rue apportent un peu plus d’exotisme. Ah, on trouve évidemment du kitsch à la pelle dans les différentes échoppes. Et un musée de l’érotisme pour les amateurs. Et des prostituées. Mais plutôt la nuit.

Levons les yeux. La Rambla a été édifiée sur le lit d’un ancien ruisseau (d’où son nom, Rambla étant dévié de l’arabe raml signifiant sable), et pas mal de constructions s’y sont succédées. Murailles au départ, maisons, marché et couvent jusqu’au XIXe siècle où ces derniers ont été volontairement incendiés, alors remplacés par de nouvelles constructions plutôt jolies à regarder.

Quittons l’artère, dont la population se densifie au fur et à mesure que la journée avance. Où aller ? Peu importe. Le but est d’explorer le dédale de petites rues, s’y perdre. Tomber par hasard sur une petite place animée, contempler les détails architecturaux, après avoir arpenté d’étroites ruelles où la vie suit son cours comme dans un gros village, alors que les balcons de fer forgé jouent à celui qui aura la végétation la plus luxuriante… Souriez, vous êtes paisible ; perdu, mais paisible.

Profitons de nous être éloigné de la masse de touristes pour trouver une échoppe où nous apprécierons un service digne de ce nom pour nous désaltérer ou goûter quelque spécialité locale. Mais nous y reviendrons. Enfin, dernier lieu incontournable mais malheureusement fermé lors de ma visite : le marché de la Boqueria, étape indispensable pour se donner faim et idéale pour acheter des fruits frais bons pour se remettre d’aplomb lors d’une chaude journée d’été (oui, c’est du vécu !)

Page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rambla


Merci aux empêcheurs de tourner en rond qui m’ont fait improviser ce séjour, à Christianne pour une des promenades, et à Cécilia pour l’adresse du chat.

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